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mercredi 30 mai 2012

RENCONTRE AVEC OLIVIA ROSENTHAL


LES RAISONS DE MON CRIME

Nathalie Kuperman nous livre un roman remarquable d'audace, aux frontières du social et de l'intime, sur la peur du déclassement.
Elle interroge avec subtilité l'héritage familial à l'origine d'une violence ambigüe, parfois sourde, que seul un crime littéraire peut sauver.
Katia

AVENUE DES GEANTS

Avec une précision documentaire redoutable, Marc Dugain nous livre l'itinéraire sanglant du tueur en série Edmund Kemper, qui sillonne les routes d'une Amérique en pleine mutation, à la recherche de son identité. Un roman remarquable et glaçant sur les origines psychologiques d'un être hors norme.
Katia

mardi 29 mai 2012

MURIEL CERF (1950 -2012)

Si ses derniers livres étaient souvent difficiles à suivre, on se souviendra de Muriel Cerf pour nombre de ses romans précédents, tous assez dissemblables les uns des autres mais toujours très originaux, signés de sa forte personnalité. Dans sa veine autobiographique, "Les rois et les voleurs" (1979, Mercure de France) et "Julia M. ou le premier regard" (1992, Robert Laffont) sont à recommander. Son incursion dans le genre historique, tout à fait inattendue, fut très réussie ("Les Seigneurs du Ponant", 1979, édition du Rocher). "Une passion" (1981) est également un roman à découvrir pour sa démesure baroque (c'est "Belle du Seigneur" sous cocaïne!).
Tous ces titres sont disponibles en librairie.

Mais LE livre qui, on le sait, restera, c'est son premier récit, "L'Antivoyage", qui de 1974  à aujourd'hui n'a cessé d'être réédité et de susciter l'enthousiasme de nouveaux lecteurs.






jeudi 3 mai 2012

SUPPLEMENT A LA VIE DE BARBARA LODEN

Dans ce subtil "Supplément à la vie de Barbara Loden", Nathalie Léger nous fait découvrir qui se cache derrière cette mystérieuse actrice à la beauté désespérante.
Un récit troublant et beau, pour les amoureux de Wanda.
Katia

CHRONIQUES DE LA DERIVE DOUCE

Dany Laferrière raconte, dans une prose fragmentée et puissante, sa fuite de Haïti et son arrivée à Montréal à 23 ans. C'est la découverte de la ville, d'autres moeurs, de la soupe populaire et des chambres minables mais aussi de la liberté et des filles. L'exil se transforme en invitation au voyage. Entêtant. Jean-Philippe.